Comment choisir un luminaire de travail ?

Il n'y a pas si longtemps, lorsque nous achetions une lampe,

Nous ne prenions en considération que quelques points précis mais sans plus,

• Le nombre de Watts supporté (60W pour une lampe de bureau, 90 pour la pièce environnante).
• La grosseur de l'ampoule.
• La technologie : incandescente, halogène ou tube néon (fluocompacte).
• Le format du culot et sa fixation.

Tout ceci pour un éclairage, reconnaissons le, plutôt modeste et souvent énergivore.

Aujourd'hui, principalement avec la technologie LED (Light-Emitting-Diode), l'éclairage s'est fortement optimisé. Mais l'ensemble des critères à prendre en compte pour faire le bon achat, s'est fortement compliqué. Pour permettre de s'y retrouver, il faut parler un certain langage. Dont je vous dévoile ici, pour aller plus loin, quelques bribes.

Voici à mon sens, les critères pour bien comprendre ce qu'est un bon éclairage à son poste de travail :

Un éclairement suffisant

• le LUX qui indique la quantité de lumière qui arrive sur le plan de travail par exemple. On estime que pour un travail qui ne demande pas le sens du détail, un éclairement de 300 Lux peut suffire. Cette lumière peut être assurée par l'éclairage standard de la pièce.
• En revanche, pour les tâches où le détail est important, un éclairement de 500 à 1000 Lux est nécessaire. Par exemple, le dessin industriel demande, quant à lui, un éclairement de 750 Lux minimum. Celui-ci est apporté par une source supplémentaire artificielle.
• Dans un même atelier les besoins peuvent varier d'un poste à l'autre. Les facteurs liés à l'intervenant lui même doivent être pris en compte et peuvent varier avec l'age ou l'état de santé.

Éviter l'éblouissement

• Qu'il soit direct ou indirect l'éblouissement doit être maîtrisé. Direct, cela vient du luminaire, voire de l'éclairage naturel extérieur. Pour l'éclairage artificiel, les luminaires seront équipés de grilles, de diffuseurs... pour minimiser ce désagrément. Néanmoins, attention au plan de travail et de ses encombrants. Un outil aux finitions chromées peut créer un reflet indésirable.

Le rayonnement énergétique

• Le LUMEN détermine le rayonnement du flux dans tous les sens. Il se distingue par l'espace de diffusion du flux lumineux.

Température des couleurs

• Le KELVIN se caractérise par l'impression des couleurs de la lumière : en sortie de votre lampe, elle se distingue en général des couleurs suivantes :

1. ​Jaune plutôt chaude : la couleur sera comprise entre 2700 et 3300 Kelvin
2. Blanchâtre couleur moyenne : entre 3300 et 5300 K.
3. Blanc froid assimilé à la couleur du jour : supérieur à 5300 K.

Le rendu des couleurs

I.R.C. Indice de rendu de couleur se détermine par la comparaison d'un objet à la lumière du jour et à la lumière artificielle. Il se calcule par un indice ave valeur maximale de 100. Dans des activités de contrôle d'objets colorés : peintures, tissus... l'IRC sera à minima de 90.

N'oublions pas qu'un bon éclairage au poste de travail,

Joue sur le bien être et la santé des personnes. Il va s'agir de l'effet biologique de la lumière. Voici les problèmes détectés les plus fréquents :

• Problème visuel
• Maux de tête
• Manque de concentration
• Fatigue générale
• Etat dépressif
• Sans compter les troubles du sommeil

J'espère avec cet article avoir répondu à quelques unes de vos intérrogations. Voici le lien de l'INRS pour aller plus loin.

Pour finir, n'oubliez pas que notre partenaire MAUL, prend en considération tous ces critères pour nous apporter des lampes d'atelier, totalement abouties !!!!